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Keshav Mahadowa : Portrait d’un fleuriste pas comme les autres

« Le bouquet transmet à son destinataire un message d’amour transmis par l’expéditeur. Ce langage non verbal est une manière de montrer son affection sans dire un mot, » selon la psychologue Manon Luigi. Un avis que partage Keshav Mahadowa de Marigold Fleuriste. Lui aussi considère qu’offrir un bouquet de fleurs est un acte à la fois conventionnel et charmant. Il s’agit d’une intention délicate.

Keshav Mahadowa.
Keshav Mahadowa.

« Après mes études en gestion marketing en Angleterre, je suis revenu au pays. J’ai travaillé pour deux firmes d’assurance, mais je voulais me lancer à mon propre compte. Comme j’ai grandi dans les fleurs et que j’ai ça dans le sang, j’ai rejoint l’entreprise familiale en y apportant ma touche personnelle, » indique Keshav Mahadowa.

Une touche moderne et la joie de faire plaisir

C’est ainsi qu’il a donné un nouveau souffle à Marigold Fleuriste en proposant une plateforme de commande en ligne depuis 2014. « Nous recevons des commandes des personnes à travers le monde que nous distribuons à leurs proches pour divers évènements, tant pour les moments joyeux et pour les plus pénibles, » confie-t-il.

En parlant de moments joyeux, Keshav Mahadowa relate l’histoire récente d’un jeune homme qui est actuellement confiné en Afrique. « Il devait être à Maurice pour se fiancer, mais à cause du confinement, il n’a pas pu le faire. Je l’ai donc aidé à réaliser une surprise à sa fiancée en lui apportant la bague de fiançailles, des fleurs et un beau gâteau de sa part. Ce sont justement des moments comme cela qui donnent de la noblesse à notre métier de fleuriste, » dit-il.

L’impact de la Covid-19

La pandémie de la Covid-19 a un impact conséquent sur sa profession. « Nous cultivons des milliers de fleurs sur trois arpents de terrain. Depuis le début du confinement, nous avons eu à jeter environ 2 500 à 3 000 fleurs par jour, car nous devons sauver les plantes pour maintenir nos cultures de roses et de gerberas à flot. Nos bouquets sont composés de fleurs fraîches cueillies chaque matin. Heureusement, le marché virtuel nous a permis d’en sauver une partie », explique Keshav Mahadowa.

« Je pense qu’il faudra attendre l’an prochain pour remonter la pente financièrement. Entre-temps, je continue, toutefois, à donner le meilleur de moi pour aider les gens à transmettre des bouquets d’émotions à leurs proches tout en travaillant dur pour subvenir aux besoins de ma femme et de mon enfant, » conclut ce jeune père de famille.

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