Maladies

Pandémie de covid-19 : comment le monde fait face au coronavirus ?

Alors que le nombre de cas confirmés de covid-19 a dépassé la barre des 500 000, le monde poursuit sa lutte contre cet ennemi invisible. Tour à tour, les pays prennent des mesures de plus en plus strictes afin d’endiguer la pandémie. Le confinement, qui en fait partie, semble porter ses fruits.

2,6 milliards de personnes confinées dans le monde

Comme le coronavirus se propage à vitesse grand V, de plus en plus de pays ont recours au confinement général de leur population. L’Inde est le dernier pays en date à avoir Le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, a en effet annoncé ce mardi 23 mars, le confinement total de sa population pour une durée de trois semaines, soit près de 1,3 milliards d’habitants sommés de rester chez eux. C’est ainsi que depuis mardi, 2,6 milliards de personnes dans le monde sont appelées à ne pas sortir de chez elles. Si le confinement est une mesure qui se généralise sur la planète, les restrictions qu’il prévoit ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre.

Pour l’heure, la Corée du Sud est le seul pays à ne pas avoir imposé de confinement à sa population. Elle avait pourtant été le deuxième pays le plus touché par l’épidémie, après la Chine. Sa politique de dépistage massif lui a permis de ne pas passer par l’étape du confinement. Toutes les personnes positives aux tests ont été placées à l’isolement et soumises à un traçage de contact très précis. A cette mesure s’ajoute l’installation de thermomètre thermique dans plusieurs endroits et une application qui signale tous les déplacements de personnes infectées par le virus.

Un confinement hétérogène selon les pays

La Chine a été le premier pays à ordonner un confinement total, sans possibilité pour ses habitants de se déplacer notamment dans la ville de Wuhan, premier foyer de l’épidémie en début d’année. Elle a ensuite été suivie par l’Italie, l’Espagne et la France dont le confinement n’est pas total. Toutefois, les gouvernements de ces trois pays ont, ces derniers jours, renforcés les mesures du confinement face à l’augmentation du nombre de cas hospitalisés.

Le Royaume-Uni qui souhaitait réagir au coronavirus en défendant le principe de l’immunité collective (idée selon laquelle une maladie peut être enrayée si un certain nombre de personnes est immunisé) s’est finalement ravisé. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a ainsi annoncé le 23 mars, le confinement de sa population et la fermeture des commerces non essentiels.

Aux Etats-Unis, même si le président Donald Trump a au départ minimisé l’impact du coronavirus dans son pays, ce dernier a tout compte fait décrété l’état d’urgence sanitaire. A ce jour, seuls les états de New York et de la Californie, les deux foyers de l’épidémie, ont placé leur population en confinement. Les Américains sont tout de mêmes appelés à limiter leurs déplacements.

Aujourd’hui c’est au tour de l’Afrique d’adopter de telles mesures pour contenir la maladie. L’Afrique du Sud a d’ailleurs été le premier pays du continent à imposer un confinement total à tous ces habitants.

Soutenir l’économie coûte que coûte

Que ce soit la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Royaume-Unis, l’Espagne, l’Italie ou encore la France, tous ont annoncé des plans de relance pour relever l’économie. Si la crise économique semble inévitable, les chefs d’États prennent des mesures pour éviter le pire. En France, le président de la République a assuré que tous les salariés toucheraient des indemnités de chômage partiel et que les loyers, les factures d’eau et d’électricité allaient être suspendues pendant la durée du confinement. Mêmes initiatives au Royaume-Uni. Le président des Etats-Unis a quant lui déclaré ce lundi qu’il ne laisserait pas le coronavirus mettre à mal l’économie du pays pendant plus longtemps. Alors que les salariés retrouvent petit à petit le chemin du travail, la Corée du Sud tourne toujours un peu au ralenti.

Subvenir aux besoins des soignants

Le monde n’avait pas connu de telle épidémie depuis la grippe espagnole de 1920. A l’heure actuelle, l’Italie et l’Espagne font face à une crise sans précédent. Les hôpitaux et les établissements de santé sont toujours autant dépassés par la situation. En Espagne, vision d’horreur, après qu’une Unité militaire a découvert des pensionnaires de maisons de retraite laissés à leur sort voire morts dans leur lit.
Si les pays européens ont raté le coche dès le début de l’épidémie, les pays d’Asie et notamment la Chine ont pris des mesures drastiques dès les premiers cas confirmés. On se rappelle tous de ces travailleurs chinois construisant des hôpitaux en à peine deux semaines pour accueillir les malades du covid-19. D’ailleurs, à cette époque-là, la Chine avait reçu une aide de l’Europe pour limiter l’étendue de la maladie.

Le confinement, la seule méthode efficace

Les mesures de confinement semblent porter leurs fruits. C’est ce que l’on peut constater en Chine. Après 45 jours de confinement total, les restrictions viennent d’être levées. Le nombre de cas reste relativement faible et il s’agit principalement de cas importés. Les habitants de Wuhan, foyer d’origine de l’épidémie, devrait être autorisés à se déplacer à compter du 8 avril prochain. En Italie, il semblerait que le pic de l’épidémie ait été atteint. Du moins, c’est ce qu’espèrent les autorités locales.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que le seul moyen de stopper la propagation de la pandémie est le confinement généralisé des populations. Elle explique également, qu’il faut que les pays effectuent plus de tests pour isoler les cas positifs et mettre en quarantaine les contacts les plus proches.

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