Les 5 tendances de la « slow life »

- « Slow food »
Tout le concept de « slow » a commencé avec le « slow food » dans les années 80. C’est plus précisément Carlo Petrini, un journaliste, sociologue et critique gastronomique italien, et un groupe d’activistes qui ont créé ce mouvement dans le but initial de défendre les « traditions régionales, une alimentation bonne, le plaisir gastronomique et un rythme de vie lent ». Aujourd’hui, le « slow food » est un mouvement mondial impliquant des milliers de projets et des millions de gens dans plus de 160 pays.
- « Slow working »
La « slow-life » semble aussi une réponse efficace contre les risques de burn-out et de dépression au travail. L’impression de ne pas avoir assez de temps pour accomplir ses tâches est l’une des principales sources de tension. Pour changer cela, essayez la « slow working ». Il faut passer de l’efficacité à l’efficience, apprendre à économiser son énergie en dosant son effort. À cela s’ajoute le respect d’un temps de repos fréquent. C’est la clé pour préserver son équilibre sur le moyen et long terme. Autorisez-vous une pause de 5 à 10 minutes toutes les 90 minutes ; c’est le temps idéal pour souffler et permettre au cerveau de s’oxygéner. Et si vraiment cela n’est pas possible, accordez-vous plusieurs micropauses de 60 secondes dans la journée.
- « Slow sex »
Une autre manière de se ressourcer est de passer du temps avec son partenaire. Proche du tantrisme, le « slow sex » propose de rester attentif à ce qui se passe en nous et écouter nos sensations pendant les ébats. On met de côté les injonctions à la performance et à l’orgasme à tout prix. Il existe plusieurs exercices pour créer cet environnement : dire à l’autre son ressenti, accorder sa respiration avec celle de son conjoint ou encore toucher des zones du corps où les tensions reviennent très facilement comme le cou, la nuque, le ventre ou la zone située autour de la bouche.
- « Slow travel »
Voyager de façon plus avertie. Tel est la définition du « slow travel », aussi connu comme le « slow tourism ». Ce concept existe depuis une vingtaine d’années et privilégie ainsi le tourisme expérientiel, responsable et participatif. Le touriste qui adhère à ce mode de vie met donc l’emphase sur les rencontres au cours d’un voyage ou encore de vivre plus intensément l’instant présent. Il met l’accent sur la qualité de son séjour dans une région précise et moins sur la quantité d’endroits visités.
- « Slow cosmétique »
Le cosmétique est aussi inclus dans cette vague de « slow life ». Dans ce domaine précis, la beauté se conjugue souvent au naturel, notamment avec des ingrédients naturels et le fait-maison. Devenu un label tout comme le « slow food », le « slow cosmétique » a pour objectif de sensibiliser sur une consommation plus responsable et écologique des produits cosmétiques. Ce concept concerne la beauté, le maquillage, mais aussi les soins de peau et de cheveux. Avec cette tendance, on consomme moins, mais mieux en faisant abstraction des marques commerciales des produits et en se focalisant sur les bienfaits des produits naturels issus de sa cuisine.