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Malbouffe : les Mauriciens mangent toujours trop salé et trop sucré

Les Mauriciens sont conscients de l’importance d’une alimentation saine. Par contre, ils continuent à abuser du sel et du sucre dans leurs plats. C’est ce que fait comprendre la nutritionniste Divya Ruhee à l’occasion de la journée mondiale de la malbouffe, observée le samedi 21 juillet.

Le nombre de Mauriciens souffrant de diabète, d’hypertension et de cholestérol est alarmant selon la nutritionniste Divya Ruhee. « À ce jour, environ 45% des Mauriciens souffrent de cholestérol. C’est très grave. Il faut une prise de conscience rapide pour inverser cette situation et la solution se trouve dans notre assiette », explique-t-elle, car les Mauriciens continuent à manger trop salé et trop sucré.

La sensibilisation est faite selon elle. « Les Mauriciens ont compris ce qu’est une alimentation saine et qu’il faut manger cinq fruits et légumes par jour. Par contre, le temps fait défaut. Il est donc temps maintenant de les expliquer comment mieux planifier leur journée pour pouvoir manger sainement », ajoute-t-elle. En effet, les heures passées au travail sont de plus en plus longues et on est, en général, de plus en plus pressé, ce qui nous pousse à sauter les repas.

Ensuite, il y a des efforts collectifs à faire selon elle. « Il y a des familles qui veulent bien manger sainement, mais comment le faire quand les produits bio sont hors de prix. Idem pour les produits vegan et pour ceux sans gluten », constate-t-elle. L’accessibilité à des produits plus sains est un frein à une meilleure alimentation selon elle.

Les restaurants bruyants encourageraient la malbouffe

Il ressort d’une étude internationale que la musique diffusée dans les restaurants aurait une influence sur les commandes des clients. L’étude, parue dans la revue Journal of the Academy of Marketing Sciences et effectué par des chercheurs de l’Université de South Florida, de celle de Linnaeus en Suède et de la Louisiana State University, ont montré que la musique d’ambiance diffusée à un volume bas augmentait la vente de plats plus équilibrés, notamment les salades.

En revanche, lorsqu’on augmentait le volume, le nombre de clients qui commandaient des plats plus gras et moins équilibrés augmentait de 20%. Comment expliquer cela ? Il semblerait que la musique douce ait un effet apaisant sur les clients et encourage les choix culinaires plus raisonnés.

Les environnements bruyants ont tendance, quant à eux, à augmenter la stimulation et le stress, encourageant les clients à commander des aliments qui les rassurent, comme un burger bien gras accompagné de frites.

L’envie de malbouffe liée au manque de sommeil

Après une mauvaise nuit, on a tendance à manger plus et faire des choix alimentaires plus gras et sucrés dans la journée. Une nouvelle étude suédoise apporte une solution pour conjurer la tentation de la malbouffe en cas de nuits trop courtes : faire du sport, malgré la fatigue et le manque de motivation.

Sous l’effet du manque de sommeil (moins de 7 heures par nuit), on bouge moins, on grignote plus, en particulier des aliments sucrés ou riches en graisses. Selon cette dernière étude, menée par des chercheurs suédois de l’université d’Uppsala, l’exercice physique serait capable de conjurer les effets du manque chronique de sommeil sur le risque, accru, de surpoids et d’obésité.

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