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Ménopause : les bouffées de chaleur pourraient être un indicateur de maladies cardiovasculaires à venir

Des recherches australiennes ont montré que les femmes post-ménopausées qui souffraient de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes pouvaient enregistrer un risque accru de 70% d’événements cardiovasculaires comme les crises cardiaques, les angines de poitrine ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Une équipe de chercheurs de l’université du Queensland a pris en compte des données émanant de six études distinctes, qui comprenaient au total 23.365 femmes, afin de savoir si les symptômes communément associés à la ménopause pouvaient indiquer un lien avec un risque plus important de développer des troubles cardiovasculaires.

Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes sont les deux symptômes vasomoteurs les plus répandus en période de périménopause.

Les chercheurs ont enregistré quelles femmes participant à l’étude souffraient de symptômes vasomoteurs. Elles devaient par ailleurs décrire la fréquence de ces symptômes (jamais, rarement, parfois et souvent) et la gravité de ces symptômes si elles les ressentaient (légers, modérés, graves).

L’équipe a par ailleurs noté l’âge auquel ces symptômes se produisaient, avant ou après la survenue de la ménopause, sans oublier les événements cardiovasculaires subis par les participantes au cours de l’étude.

Leurs conclusions, reprises par la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology, ont montré que bien qu’il n’y ait pas de preuve de lien entre la fréquence des bouffées de chaleur et les maladies cardiovasculaires, les femmes qui rapportaient souffrir “parfois” et “souvent” de sueurs nocturnes affichaient un risque plus important de maladies cardiovasculaires non létales.

Les chercheurs ont cependant tenu à souligner que le risque de maladies cardiovasculaires était plus lié à la gravité des symptômes, ainsi les femmes qui souffraient de forts symptômes vasomoteurs voyaient leur risque de maladies cardiovasculaires plus que doubler par rapport aux femmes qui n’avaient pas de troubles. De plus, les femmes qui rapportaient à la fois de grosses bouffées de chaleur et d’importantes sueurs nocturnes affichaient un risque plus important de maladies cardiaques que celles qui ne souffraient que d’un trouble sur les deux.

On notera que l’âge de survenue des symptômes ne semblait pas entrer en ligne de compte.

“Jusqu’à ce jour, nous n’étions pas sûrs si les symptômes vasomoteurs étaient associés aux maladies cardiovasculaires, mais nous savons désormais que c’est le cas”, a expliqué l’auteur Dongshan Zhu. Le professeur Gita Mishra a par ailleurs ajouté que “ces recherches aident à identifier les femmes qui sont le plus à risque de développer des événements cardiovasculaires et qui auraient peut-être besoin d’être suivies de près par leur médecin”.

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