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Transplantation rénale : une nouvelle vie pour Rachel Ng

Son combat pour rester en vie remonte à 2016 quand elle commence à être dialysée. À la recherche d’un rein, c’est finalement son époux qui lui en fait don. Un peu plus d’un an après sa transplantation rénale à Chennai, Inde, elle vient avec un projet communautaire visant à célébrer la vie et la terre. Rencontre.

Aujourd’hui, elle se présente comme une développeuse de compétences transversales. Après une transplantation rénale réussie, elle s’investit dans de nouvelles aventures. Avec son riche parcours de formatrice, Rachel Ng veut mettre son savoir-faire aux services des jeunes autour d’un projet communautaire : la création d’un espace de vie autour des métiers de la terre. Ce projet communautaire verra le jour à Riche-en-Eau où le terrain est déjà disponible. « Il faut maintenant trouver des personnes qui veulent s’engager dans ce projet et commencer à le concrétiser », explique-t-elle.

Ce projet se présente comme un « health and wellness learning farm » où elle sèmera « les graines du bonheur ». Ce jardin pédagogique s’adressera en premier lieu aux jeunes chômeurs. « Ce projet doit pouvoir venir en aide à ceux qui ont besoin de travailler. Nous recherchons dans un premier temps des jeunes de 16 à 35 ans pour créer une agriculture régénératrice », indique Rachel Ng. Ce projet est composé de trois volets :  économique, social et environnemental. Il a pour but de créer une conscience écologique avec une communauté participative où chacun met la main à la pâte.

D’où vient la passion de Rachel Ng pour la nature ? En fait, cela ne date pas d’hier, car elle a toujours été très proche de la terre. D’ailleurs, avant de s’envoler pour Chennai, avec sa famille, elle a passé six mois dans un chalet au milieu d’une nature verte pour se ressourcer. Depuis, son vœu était de retourner à la terre une fois l’opération terminée. « J’ai eu une récupération très rapide. Trois jours après mon opération, je pouvais quitter l’hôpital alors que normalement, il faut attendre cinq jours. Ma soif de vivre était plus forte. Dès que j’ai ouvert les yeux après l’opération, je me suis sentie plus que vivante », avoue-t-elle.

Pour Rachel Ng, la maladie a été salutaire. « On voit la vie autrement après avoir frôlé la mort, surtout pour moi, car j’ai fait l’expérience de mort imminente à plusieurs reprises », raconte-t-elle. De retour à Maurice et après son isolement pour éviter toute nouvelle infection, elle se lance à corps perdu pour faire vivre son projet.

Elle est aussi impliquée dans l’association Le Droit de vivre qui milite pour les personnes souffrant de maladies rénales. Elle compte s’engager davantage pour soutenir les autres et surtout apporter sa contribution en partageant son expérience. « La maladie englobe une multitude de facteurs. Il doit éduquer les patients sur l’aspect nutritionnel qui joue un rôle crucial dans la gestion de la maladie. Par exemple, boire un peu trop d’eau peut être fatal tout comme la consommation de sel », fait-elle ressortir.

14 mois après sa transplantation

Sur le chemin de la guérison en mars 2019, tout n’a pas été simple pour Rachel. Tout d’abord, la première tentative de transplantation à Chennai a échoué. Lors des examens médicaux, quand les médecins découvrent qu’elle a quatre artères bouchées, elle subit une angioplastie. Elle retourne à Maurice le temps de récupérer et  sa transplantation est alors repoussée. Ce n’est qu’en juin 2019 qu’elle remet le cap pour Chennai pour subir l’intervention le 2 juillet. De retour au pays le 11 juillet, elle se confine chez elle pendant plusieurs mois pour prévenir toute infection.

La Journée mondiale du diabète, observée autrement

En novembre prochain, Rachel Ng compte marquer son anniversaire ainsi que la Journée mondiale du diabète (14 novembre) autrement. En effet, elle compte organiser une journée portes ouvertes à Rich-en-Eau pour faire découvrir son projet communautaire.  L’événement est prévu pour le samedi 14 et le dimanche 15 novembre. Durant cette journée, plusieurs artisans seront appelés à participer et ainsi redonner vie à la terre. Pour participer à ce projet communautaire, Rachel Ng fait appel aux volontaires. Pour plus de renseignements, il faut l’appeler sur le 5761 4501.

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