L’approche naturelle aux allergies consiste à les identifier, puis à traiter la cause profonde du problème à travers la naturopathie. Les thérapies alternatives aident à réduire l’inflammation, à minimiser les réactions d’hypersensibilité, à moduler le système immunitaire et à guérir le tube digestif.
« Si vous souffrez d’allergies qui étaient présentes depuis la naissance ou qui sont revenues tout à coup, ou que vous soupçonnez que vous souffrez d’allergies à l’environnement ou à certains aliments, il est possible d’identifier ce qui a provoqué l’allergie et de trouver des solutions alternatives », explique la naturopathe Ana Jakobsen.
Ainsi, il est possible de diminuer les réactions allergiques à l’environnement et aux aliments en utilisant des suppléments naturels, ainsi que d’autres modalités de la naturopathie. « Pour l’alimentation, un essai d’élimination/de provocation peut aider à découvrir les sensibilités.
Le but est de retirer les aliments suspects de l’alimentation pendant deux semaines. Ensuite, on réintroduit un à la fois et on surveille les réactions. Par contre, on n’effectue pas de défi avec des cacahuètes s’il y a des antécédents de choc anaphylactique », précise-t-elle.
Un régime de rotation, dans lequel la même nourriture n’est pas consommée plus d’une fois tous les quatre jours, peut être utile pour minimiser les réactions allergiques. Aussi, il faut réduire les aliments pro-inflammatoires dans l’alimentation, y compris les graisses saturées (viandes, en particulier la volaille et les produits laitiers), les aliments raffinés et le sucre.
Si la personne est sensible aux antibiotiques, il faut manger que des viandes biologiques tout en augmentant la consommation de légumes, de grains entiers et d’acides gras essentiels (poisson d’eau froide, noix [sauf allergique à celles-ci] et graines).
À savoir que les graines de lin, la bourrache ou l’huile d’onagre, tout comme les oméga-3 et certains acides gras essentiels peuvent être des anti-inflammatoires. Chez les enfants, il est recommandé de consommer de l’huile de foie de morue, notamment une moitié à une cuillère à café par jour.
L’acupuncture
Outre la nourriture, il y a d’autres moyens pour venir à bout des allergies. Parmi, on retrouve l’acupuncture. « Des études faites sur le sujet suggèrent que l’acupuncture est une option thérapeutique complémentaire ou alternative pour les personnes souffrant de rhinite allergique », souligne Ana Jakobsen qui souligne que l’acupuncture est aussi efficace que le traitement antihistaminique pour améliorer les symptômes et les effets bénéfiques.
Les acupuncteurs traitent les personnes souffrant de rhinite allergique sur la base d’une évaluation individualisée des excès et des carences localisés dans divers méridiens. « Les affections allergiques résultent souvent d’une insuffisance méridienne du foie ou du poumon. Le traitement de cette condition peut inclure l’aiguilletage et la moxibustion. Il s’agit d’une technique dans laquelle l’armoise des herbes est brûlée sur des points d’acupuncture spécifiques », fait comprendre la naturopathe.
Réduire les risques
Une nouvelle étude britannique à grande échelle a découvert que la consommation de compléments alimentaires à base d’huile de poisson et de probiotiques pendant la grossesse et l’allaitement pouvait réduire les risques d’allergie aux œufs et d’eczéma chez les enfants.
Conduite par des chercheurs de l’Imperial College de Londres, l’étude est l’une des plus importantes méta-analyses sur l’effet du régime alimentaire de la mère sur le risque d’allergie et d’eczéma chez son bébé.
Les chercheurs ont constaté que lorsque les femmes enceintes prenaient quotidiennement un complément à l’huile de poisson contenant une dose standard d’acides gras oméga-3, de la 20e semaine de grossesse au troisième ou quatrième mois d’allaitement, le risque pour leur enfant de développer une allergie aux œufs était réduit de 30%.
La naturopathe Ana Jakobsen est joignable sur le 59884298 et à travers sa page Facebook Acupuncture Ile Maurice
