Pneumonie : à prendre au sérieux
« La pneumonie est une infection des poumons causée souvent par un virus ou une bactérie. Si elle n’est pas traitée tôt, elle risque d’entraîner des complications, voire même être fatale », dit le Dr Rajiv Kumar. Il ajoute que la plupart des cas de pneumonie sont d’origine bactérienne. Les bactéries pouvant causer la pneumonie sont Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenza, Moraxella catarrhalis, Mycoplasma et Legionella. Les symptômes sont la fièvre, la toux avec flegme et des douleurs pendant la respiration.
La pneumonie virale est causée par des virus, notamment l’Influenzavirus A (H1N1), les virus influenza du groupe B et rhinovirus. « Quand il y a eu la pandémie H1N1, beaucoup de patients ont développé la pneumonie et en sont décédés. Les symptômes de la pneumonie sont : forte fièvre, maux de tête, courbatures, toux sèche et manque de souffle. Elle commence donc comme une grippe. Si elle n’est pas soignée le plus vite possible, soit dans les 48 heures, cela peut se développer en pneumonie », dit le médecin. Un traitement antiviral notamment Tamilflu est prescrit aux patients. « Nous recommandons également aux personnes à risque d’opter pour le vaccin antigrippe », dit le Dr Kumar.
Les bébés, les personnes âgées, ceux souffrant de maladies chroniques telles que la bronchite chronique, l’asthme, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou encore ceux qui suivent des traitements pour lupus ou rhumatisme, les fumeurs et ceux qui consomment de l’alcool en excès sont aussi des personnes à risque. « L’infection virale se propage, surtout pendant le changement de saison et l’hiver entre mai et août. Le patient peut souffrir de maux de gorge ou de tête et de rhume. Elle se développe en pneumonie, si l’infection n’est pas traitée à temps et comme il se doit », fait comprendre le médecin.
Des antibiotiques sont prescrits dans le cas de la pneumonie bactérienne. Elle peut être contractée tout au long de l’année. « Pour détecter la pneumonie, le médecin va d’abord essayer d’avoir des informations sur les antécédents médicaux du patient. Puis, il va l’ausculter. Les sons, dégagés par le patient quand il respire, vont permettre au médecin d’avoir une idée de l’infection. Ensuite, une radiographie est effectuée pour détecter une opacité. Le diagnostic indiquera, si le patient souffre de pneumonie ou pas », conclut-il.