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Le risque de varices pourrait varier selon la taille de la personne

Des chercheurs de l’Université américaine de Stanford ont montré que plus une personne était grande, plus son risque de varices augmentait.

Ces recherches ont analysé les gènes de 493.519 personnes rassemblés dans le cadre de l’étude britannique Biobank qui a suivi sur le long terme près de 500.000 résidents du Royaume-Uni.

Leurs résultats, parus dans la revue Circulation, a confirmé les facteurs de risques déjà connus des varices, à savoir le fait d’être âgé, une femme, en surpoids ou enceinte, ou le fait d’avoir des antécédents de thrombose veineuse profonde.

L’étude a par ailleurs identifié les opérations chirurgicales des jambes, les antécédents familiaux de varices, le manque de mouvement, le tabac et l’hormonothérapie comme de nouveaux facteurs de risques. Mais les chercheurs ont été étonné de découvrir aussi une corrélation entre les varices et la taille des personnes suivies, les personnes plus grandes semblant enregistrer un risque accru de développer des varices.

L’équipe a donc mené des tests plus poussés pour voir si la taille pouvait être une cause réelle de maladie.

“Nos résultats suggèrent fortement que la taille est une cause, pas simplement un facteur corrélé, mais un mécanisme sous-jacent menant au développement des varices”, a expliqué Erik Ingelsson, co-auteur de l’étude.

“Les gènes qui prédisent la taille d’une personne pourraient être à la base du lien entre taille et varices et pourraient offrir des pistes pour traiter la maladie”, a jouté un autre auteur de l’étude, le professeur Nicholas Leeper.

Les recherches ont par ailleurs identifié 30 gènes liés aux varices et à une forte corrélation génétique avec les thromboses veineuses profondes.

Les varices sont des veines gonflées visibles justes sous la surface de la peau, habituellement sur les jambes. Bien que certains pensent qu’elle pose avant tout un problème esthétique, cette maladie peut aussi causer des douleurs et elle a été liée à des effets secondaires plus graves comme la thrombose veineuse qui se produit lorsque un caillot de sang se forme dans une des veines profondes du corps.

Le traitement se limite en général à des interventions chirurgicales, au laser, et peut découler sur une veinotomie.

“Cette maladie est incroyablement prévalente mais on ne sait étonnamment que très peu sur sa biologie”, a commenté Alyssa Flores aussi en charge de l’étude. “Nous espérons qu’avec ces nouvelles informations, nous pourrons élaborer de nouvelles thérapies, comme notre étude souligne plusieurs gènes pouvant représenter de nouvelles cibles translationnelles.”

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