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Le risque accru de maladies cardiaques corrélé à un niveau élevé de mauvais cholestérol

Des chercheurs américains ont montré que les jeunes adultes en bonne santé pourraient tout de même voir augmenter leur risque de mort prématurée lorsque leurs taux de mauvais cholestérol (LDL-C) sont trop élevés.

Des chercheurs de l’Université du Texas et du Cooper Institute aux Etats-Unis ont travaillé sur une vaste étude visant à enquêter sur l’association entre les taux de cholestérol LDL, aussi connu sous le nom de “mauvais” cholestérol, et le cholestérol (HDL-C), le “bon” cholestérol, et le risque de mort des conséquences de maladies cardio-vasculaires chez les personnes considérées comme peu à risque.

Les scientifiques ont suivi 36.375 jeunes adultes en bonne santé relative, ne souffrant ni de diabète ni de maladies cardio-vasculaires âgés en moyenne de 42 ans. Ils les ont suivi sur une période de 27 ans pour voir si les personnes considérées à faible risque pour les maladies cardio-vasculaires devaient abaisser leur taux élevé de cholestérol en vue de prévenir des troubles cardiaques futurs.

Bien que des recherches précédentes avaient déjà montré une possible association entre des taux de cholestérol LDL et les maladies cardiaques, elles s’étaient concentrées sur des individus à risque modéré ou fort de troubles cardio-vasculaires.

Les résultats de cette nouvelle étude ont montré que même chez les personnes considérées à faible risque, les taux de LDL étaient tout de même associés de manière indépendante à un risque accru de succomber à une maladie cardio-vasculaire.

Les personnes qui affichaient des niveaux de LDL compris entre 100 et 159 mg/dL enregistraient un risque accru de 30 à 40% de succomber de maladie cardio-vasculaire, en comparaison avec celles qui affichaient des taux de LDL inférieurs à 100 mg/dL.

Les sujets qui affichaient des taux de LDL de 160 mg/dL ou plus enregistraient un risque accru de 70 à 90% de décès suite à une maladie cardiaque.

On notera cependant que ces travaux n’ont pas pris en compte d’autres facteurs de risques importants lors de la survenue de ce type de maladies.

“Un fort cholestérol à un plus jeune âge signifie que l’individu aura un plus fort fardeau de maladie cardio-vasculaire avec l’âge. Ces recherches soulignent la nécessité d’éduquer les Américains de tous âges aux risques d’un cholestérol élevé, et aux manières de le limiter tout au long de la vie”, a noté le professeur Robert Eckel, ancien président de l’American Heart Association.

Ces conclusions sont parues dans la revue de l’American Heart Association Circulation.

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