
Des chercheurs ont mis au point une technique de « biopsie liquide » qui permet de détecter des mutations génétiques et des protéines liées à des tumeurs. Leurs résultats suggèrent qu’il sera bientôt possible de repérer certains cancers bien plus tôt qu’avec les techniques actuelles.
« Un examen très simple qui permettra de détecter une tumeur, voire de la localiser, est sur le point de voir le jour, et il pourrait ne coûter que 500 dollars (Rs 15,000) », avance la MIT Technology Review. C’est l’espoir que suscitent les travaux prometteurs d’une équipe dirigée par Nickolas Papadopoulos de l’université américaine Johns Hopkins publiés dans Science le 18 janvier.
Les chercheurs ont mis au point une technique permettant, dans un simple échantillon de sang, de repérer à la fois des mutations dans 16 gènes mais aussi les taux aberrants de certaines protéines, associées à différents types de cancers. Outre son caractère non invasif et bon marché, cet outil appelé CancerSEEK est d’autant plus prometteur qu’il permettrait « d’identifier les tumeurs avant qu’elles ne causent des symptômes, quand les chances de réussite d’un traitement sont meilleures », détaille Science dans un article.
Pour le moment, l’efficacité de CancerSEEK varie largement selon le type de cancer. Il est le plus performant pour détecter le cancer de l’ovaire (dans 98 % des cas) et c’est pour le cancer du sein qu’il l’est le moins, avec seulement un cas sur trois identifié.