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Covid-19 : l’OMS a enregistré le plus grand nombre de cas la semaine dernière

Alors que le nombre de cas et d’hospitalisations liés au coronavirus augmente, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à ne pas baisser les bras.

Plus de 2,8 millions : « La semaine dernière, le plus grand nombre de cas de Covid-19 a été signalé à ce jour », a déclaré lundi le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse virtuel depuis Genève.

Selon l’agence onusienne, de nombreux pays de l’hémisphère nord connaissent une augmentation inquiétante des cas de Covid-19 et d’hospitalisations. « Les unités de soins intensifs atteignent leur pleine capacité dans certains endroits, notamment en Europe et en Amérique du Nord », a alerté le Dr Tedros.

Alors que les populations sont lassées de devoir travailler depuis leur domicile, de gérer l’éducation de leurs enfants à distance, de ne pas pouvoir retrouver ses amis et sa famille en personne ou de ne pas être présents pour les funérailles d’êtres chers, l’OMS les appellent à faire preuve de patience.

« Nous comprenons la fatigue pandémique que ressentent les gens. Cela a un impact mental et physique sur tout le monde. C’est difficile et la fatigue est réelle », a reconnu le Directeur général. « Mais nous ne pouvons pas abandonner. Nous ne devons pas abandonner ».

Trouver un équilibre entre les perturbations et la nécessité de protéger des vies

Pour le chef de l’OMS, les responsables politiques doivent trouver un équilibre entre la perturbation des vies et des moyens de subsistance et la nécessité de protéger les agents et les systèmes de santé à mesure que les capacités de soins intensifs sont atteintes.

En première ligne au mois de mars pour sauver des vies, les agents de santé le sont toujours aujourd’hui face à la nouvelle vague de nouveaux patients, alors qu’ils ont eux-mêmes subi et continuent de subir un stress et des traumatismes immenses.

« Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour protéger les agents de santé, et la meilleure façon de le faire est que nous prenions toutes les précautions possibles pour réduire le risque de transmission, pour nous-mêmes et pour les autres », a souligné le Dr. Tedros.

« Personne ne veut plus desdits confinements. Mais si nous voulons les éviter, nous devons tous jouer notre rôle. La lutte contre cette pandémie est l’affaire de tous », a rappelé le Directeur général. « Nous ne pouvons pas avoir la reprise économique que nous souhaitons et vivre nos vies comme nous le faisions avant la pandémie ».

Remettre les enfants à l’école, maintenir le fonctionnement des entreprises ouvertes, préserver des vies et des moyens de subsistance. « Nous pouvons le faire ! Mais nous devons tous faire des contreparties, des compromis et des sacrifices », a dit le Dr. Tedros.

Pour les individus, les familles et les communautés, il s’agit de rester à la maison surtout si ils ont été exposés à un cas. Par ailleurs, l’OMS appelle, à nouveau, au respect des gestes barrières : maintenir une distance physique, porter un masque, se laver les mains régulièrement, tousser loin des autres, éviter les foules et de rencontrer des amis et de la famille à l’extérieur.

Pour les gouvernements, « cela signifie faire les mêmes choses que nous demandons depuis le premier jour : connaître votre épidémie », a dit le Dr. Tedros. « Brisez les chaînes de transmission. Testez en profondeur. Isolez et soignez les cas. Et tracez et fournissez une quarantaine prise en charge pour tous les contacts », a-t-il rappelé.

Avec ces mesures, le chef de l’OMS estime que les Etats peuvent rattraper, devancer ce virus et garder une longueur d’avance sur ce virus. « Nous avons vu de nombreux endroits dans le monde prendre de l’avance et rester en avance sur le virus », a-t-il dit.

Pas de solutions magiques

Pour l’OMS, il n’existe pas de solutions magiques à cette flambée de Covid-19. Seul un travail acharné des dirigeants à tous les niveaux de la société, des agents de santé, des traceurs de contacts et des individus pourra permettre de vaincre le virus, estime l’agence onusienne.

« De Dakar à Melbourne, de Milan à Islamabad, de New York à Pékin. Lorsque les dirigeants agissent rapidement et délibérément, le virus peut être réprimé », a assuré le Dr. Tedros.

« Mais là où il y a eu une division politique au niveau national ; là où il y a eu un manque de respect flagrant pour la science et les professionnels de la santé, la confusion s’est répandue et les cas et les décès ont augmenté », a-t-il déploré. « C’est pourquoi j’ai dit à plusieurs reprises: arrêtez la politisation de la Covid-19 ».

Pour le chef de l’OMS, seuls la science, les solutions et la solidarité permettront de sauver des vies : « C’est pourquoi nous disons solidarité, solidarité, solidarité ».

(Source : ONU Info)

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