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Au lieu de polluer les océans, ce masque de protection se métamorphose en… fleurs

Les masques de protection font désormais partie de notre quotidien, et cela devrait perdurer des mois, voire des années. Indispensables pour limiter la propagation de la Covid-19, ils n’en sont pas moins néfastes pour la planète et les océans. Face à ce constat, une société néerlandaise a eu la bonne idée de créer un masque biodégradable, qui au lieu de finir dans la rue ou à la poubelle, peut être planté pour fleurir votre jardin.

Des masques chirurgicaux qui jonchent les rues des capitales européennes. Une image que l’on a vue et revue à maintes reprises depuis le début de la pandémie mondiale. Résultat, l’environnement, qui était enfin parvenu à faire partie des principales préoccupations des habitants de la planète, a pris un sérieux coup dans l’aile. Lorsqu’on ne les voit pas dans les rues, ils remplissent désormais les poubelles publiques – comme nos poubelles personnelles; ce qui, précisons-le, n’est pas vraiment écolo.

Une problématique à laquelle a réfléchi Marianne de Groot-Pons, graphique designer pour l’agence Pons Ontwerp basée à Utrecht, aux Pays-Bas. Pour réduire la pollution liée au port du masque, la jeune femme a imaginé un modèle 100% biodégradable. Mais elle ne s’est pas arrêtée là. Dans ce climat morose, la graphiste propose un masque de protection fabriqué de façon artisanale qui, une fois porté, peut être planté dans un jardin ou dans un pot pour donner lieu à un parterre de fleurs. Une chose rendue possible grâce aux graines que contiennent ces accessoires originaux.

“Après des semaines à trébucher sur tous les masques de protection jetables dans la rue, je me suis réveillée un matin avec l’idée de créer un masque biodégradable contenant des graines de fleurs. Terre heureuse, abeilles heureuses, nature heureuse, gens heureux. Il se vend sous le nom de Marie Bee Bloom. Faites fleurir le monde!”, explique la créatrice de ce masque éco-responsable sur son site internet.

Conçu en papier de riz rempli de graines de fleurs, le masque dispose de cordons en pure laine de mouton. Même la colle utilisée pour fixer certains éléments a été fabriquée à base de fécule de pomme de terre et d’eau. Ce qui rend toutefois le masque de protection beaucoup plus fragile qu’un masque jetable lambda, comme le souligne Marianne de Groot-Pons elle-même, rappelant qu’il faut manipuler l’accessoire avec précaution.

Côté prix, sans surprise, l’investissement est également plus élevé que pour un masque jetable. Il vous en coûtera 3 euros l’unité (plus précisément, à partir de 15 euros les 5 masques). Et, détail qui a son importance, il est précisé sur le site que le masque Marie Bee Bloom “protège aussi bien ou mal que les masques en tissu faits maison”, le modèle n’ayant pas été testé pour mesurer son efficacité contre la Covid-19. Un élément à prendre en compte avant de passer commande, uniquement depuis trois pays… pour l’instant.

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