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42% des étudiants pratiquent l’automédication

83% des étudiants ne vont pas systématiquement chez le médecin lorsqu’ils sont malades. Plus de la moitié (57%) préfèrent attendre que la douleur passe, selon une étude de la SMEREP, l’assurance maladie des étudiants, et Opinion Way au sujet des étudiants et de leurs habitudes sur la santé.

Quand il s’agit de leur santé, étudiants et lycéens semblent trop regardant. 73% des étudiants et 60% des lycéens affirment ne pas consulter un médecin spécialiste alors qu’ils en ont besoin. Ils expliquent ce manque de rigueur par des délais trop longs mais aussi par un coût trop élevé (28%). Quand un étudiant dispose en moyenne de 382€ par mois et consacre seulement 3% de ce budget à la santé tandis qu’il alloue 17% pour les soirées, on peut vite comprendre que la santé n’est pas l’une de leur priorité.

Rien d’étonnant alors que 42% d’entre eux pratiquent l’automédication et que 65% sollicitent l’aide des parents pour payer leurs dépenses de santé.

D’une manière générale, les étudiants et lycéens se préoccupent assez peu de leur santé et de leur bien-être. 30% des étudiants et 38% des lycéens ne font pas attention à ce qu’ils mangent. 93% grignotent entre les repas (54% avouent que c’est par gourmandise) et 56% sautent des repas. Ils ont 51% à sacrifier le petit déjeuner.

Par ailleurs, 56% des étudiants et 41% des lycéens avouent devoir faire face à des problèmes de sommeil. Parmi eux, 21% des étudiants et 12% des lycéens font des nuits courtes, inférieures à six heures. Selon eux, la qualité de leur sommeil serait en partie due à une utilisation prolongée de leur smartphone. En sachant que 20% des étudiants passent chaque jour autant de temps sur leur téléphone qu’à dormir.

Une sexualité à risque

Dans cette étude, il ressort que 71% des étudiants ne se font pas toujours dépister après un changement de partenaire, du côté des lycéens ce chiffre est plus alarmant puisqu’il pointe à 80%. Moins de la moitié des étudiants (41%) ne s’est jamais fait dépister alors qu’ils sont 62% chez les lycéens.

Le préservatif n’est pas systématique, 20% des lycéens et 48% des étudiants n’utilisent pas toujours un préservatif lors d’un rapport. Ils sont 11% des étudiants et 13% des lycéens à penser que l’on guérit facilement du sida.

De plus, 31% des étudiantes ayant déjà eu un rapport sexuel ne prennent pas la pilule. Elles l’expliquent à 14% par un manque de confiance et 26% pensent que la pilule contraceptive a un impact négatif sur leur santé. Elles sont 4% à déjà avoir procédé à une interruption volontaire de grossesse (IVG), et près de 40% d’entre elles ont déjà utilisé une contraception d’urgence.

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