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Davantage de visites aux urgences pour les enfants exposés à la fumée de tabac

Des nouvelles recherches américaines suggèrent que l’exposition des enfants à une combinaison de fumée secondaire de tabac et de cannabis pourrait accroître le risque d’otite et le nombre de visites aux urgences.

Le docteur Adam Johnson de l’Université de Wake Forest et le docteur Rakesh D. Mistry de l’Université du Colorado ont entrepris d’évaluer le lien entre l’inhalation de fumée secondaire de cannabis et le nombre de visites aux urgences des enfants, ainsi que le développement de maladies aggravées par le tabac comme l’asthme, l’otite aiguë et les infections respiratoires virales.

Les chercheurs ont évalué la consommation de tabac et de cannabis de 1500 parents, puis ont étudié le dossier médical de leurs enfants sur l’année précédente.

Les parents ont été classés en 4 catégories : fumeurs de cannabis uniquement, fumeurs de tabac uniquement, fumeurs de tabac et de cannabis et non-fumeurs (ou groupe témoin).

Les enfants des parents classés dans le groupe fumant à la fois du cannabis et du tabac avaient effectué un nombre significativement plus élevé de visites aux urgences que le groupe témoin et que les groupes ne fumant que l’une des deux substances. Les documents ne précisent toutefois pas les raisons de ces visites.

Les enfants des personnes se situant dans le groupe de fumeurs de cannabis et de tabac témoignent aussi d’une augmentation significative du nombre d’otites aiguës par rapport à ceux des autres groupes.

Les chercheurs n’ont cependant pas observé de risque plus élevé relatifs aux autres maladies prises en considération dans le cadre de cette étude. Celle-ci est l’une des premières à montrer une influence potentielle de la fumée secondaire de cannabis sur la santé de l’enfant.

Le nombre de pays réfléchissant à la légalisation du cannabis, qu’il soit médical ou récréatif, augmente et avec lui le nombre d’études consacrées aux effets de la substance.

Si elle peut être bénéfique pour les adultes, notamment ceux qui souffrent de sclérose en plaques, un corpus d’études suggère que sur les enfants et les adolescents, dont le cerveau est encore en développement, les effets du cannabis peuvent être néfastes.

Ces résultats ont été présentés le 5 mai au Congrès PAS des sociétés académiques de pédiatrie, qui s’est tenu à Toronto.

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