Produits cosmétiques sur les réseaux sociaux : le CIDP appelle à la vigilance
L’origine d’un produit cosmétique, sa composition, le fait d’avoir été testé cliniquement, ou encore sa capacité à s’adapter à différents types de peau. Tels sont les paramètres à prendre en compte pour une consommation responsable des produits cosmétiques. En effet, face à la croissance du commerce des produits cosmétiques sur les réseaux sociaux, le Centre International de Développement Pharmaceutique (CIDP) ambitionne de sensibiliser les consommateurs mauriciens à l’importance d’un choix éclairé et sécurisé.
Avec 859 000 utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux à Maurice, les plateformes numériques sont devenues des canaux de vente incontournables, y compris pour les produits cosmétiques. Pour cause, elles offrent aux consommateurs un accès rapide et varié à des soins et produits de beauté, souvent recommandés par des créateurs de contenu ou de petits revendeurs locaux. Si ces nouvelles pratiques fournissent parfois de belles opportunités, elles soulèvent également des questions de traçabilité, de qualité et de sécurité.
Acteur majeur dans le domaine de l’évaluation clinique des produits cosmétiques, le CIDP tient ainsi à rappeler que tous les produits appliqués sur la peau doivent faire l’objet d’un choix informé, fondé sur une composition claire, des tests appropriés et un usage conforme. « Nous ne remettons pas en question la bonne volonté des revendeurs sur les réseaux sociaux, car beaucoup font un travail sérieux. Néanmoins, certains produits circulent sans indication d’origine ou de contrôle qualité, et cela peut poser des risques pour la peau, notamment chez les personnes sensibles ou allergiques », souligne Madiiha Mandary-Khodabux, Lab Manager & Scientific Writer au sein du CIDP.
Si l’origine du produit permet d’évaluer son processus de fabrication et sa traçabilité, sa composition permet aux consommateurs d’identifier les ingrédients actifs et d’éviter ceux à risque. « Il est également recommandé de consulter un professionnel, notamment un pharmacien ou un dermatologue, pour s’assurer que le produit convient à votre type de peau et éviter les réactions indésirables. De plus, un produit qui a été testé cliniquement signifie que son efficacité et sa tolérance ont été évaluées de manière scientifique. Au final, la transparence est bénéfique pour tous : pour le consommateur, mais aussi pour les vendeurs sérieux qui veulent offrir des produits sûrs et fiables », conclut Madiiha Mandary-Khodabux.
