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Parkinson : la physiothérapie pour mieux vivre avec la maladie

La maladie de Parkinson peut rendre la vie des malades assez compliquée. À l’occasion de la Journée mondiale de Parkinson observée le 11 avril, Rizwan Chumroo, physiothérapeute, nous explique comment la physiothérapie peut aider les patients à améliorer leur quotidien.

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui occasionne des troubles du mouvement. C’est une maladie qui progresse lentement, ce qui veut dire que les symptômes empirent d’année en année.

Les symptômes les plus courants de la maladie sont les tremblements, la raideur des membres, des mouvements lents (la bradykinésie) et la difficulté d’initier des mouvements (l’akinésie). La maladie de Parkinson peut également provoquer la dépression, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs, des hallucinations, de la constipation ou encore une perte de l’équilibre.

On distingue cinq stades dans la maladie. Au dernier stade, la personne est complètement dépendante et doit souvent rester alitée ou à défaut utiliser un fauteuil roulant pour circuler. Généralement, on fait appel à la physiothérapie à partir du stade 3, mais de plus en plus de professionnels de la santé recommandent aux patients de s’y tourner dès le premier stade. Cela permet au patient de mieux appréhender la maladie.

L’importance de la physiothérapie

Quand on est atteint de la maladie de Parkinson, les moindres petits gestes du quotidien comme se lever du lit, aller aux toilettes ou encore prendre sa douche peuvent s’avérer très pénibles et difficiles. C’est la raison pour laquelle la physiothérapie joue un rôle important dans le traitement de la maladie. Elle permet de lutter contre les raideurs des membres, les contractures et les mauvaises postures qui sont caractéristiques chez les patients atteints de Parkinson. Elle aide également le patient à maintenir ses muscles en bonne santé grâce à des exercices physiques adaptés. L’objectif étant de fournir des solutions pour améliorer le quotidien, et ce, en préservant l’autonomie, la motricité, la marche et la fluidité des gestes de la personne atteinte.

« Pour chaque patient, il est important d’établir un programme de rééducation précis et spécialisé avec des exercices adaptés en fonction de la pathologie. Chaque malade a des besoins qui lui sont propres », explique Rizwan Chumroo.

L’exercice physique pour maintenir la qualité de vie

« Pratiquer une activité physique n’a aucun effet sur l’évolution naturelle de la maladie de Parkinson, mais elle permet cependant d’entretenir la qualité de vie », souligne le physiothérapeute. Des études ont en effet démontré que les patients qui pratiquaient régulièrement des exercices physiques avaient une meilleure qualité de vie que ceux qui n’en faisaient pas du tout. Faire de l’exercice de manière régulière permet de travailler équilibre, force et souplesse. Parmi les sports et les activités physiques les plus recommandées, il y a la marche, la natation, le yoga, le tai-chi, le vélo elliptique, le jardinage ou encore la méthode Pilates. Bien sûr, il est préférable de demander conseil à un physiothérapeute pour choisir l’activité adaptée à sa pathologie.

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