
Il y a près d’un demi-million de décès dus à la malaria dans le monde chaque année, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette maladie, également connue comme le paludisme, est la plus fréquente des infections parasitaires dont la transmission se fait, généralement, par piqûre d’un certain type de moustique appelé Anopheles. Bien qu’il est certifié que Maurice a pu éradiquer l’épidémie depuis 1980, entre 20 et 50 cas importés sont recensés chaque année, selon Statistics Mauritius.
Avec l’ouverture de l’accès aérien, le risque d’importer certaines maladies autochtones de divers pays n’est pas écarté. C’est, d’ailleurs, le cas pour la malaria. En 2015, selon les chiffres disponibles sur le site du ministère de la santé, 32 cas ont été enregistrés à Maurice, soit 12 de plus que l’année précédente. D’où l’importance de la prévention et surtout la sensibilisation en marge de la journée mondiale du paludisme, observé ce 25 avril.
« Le parasite est surtout présent dans les pays chauds et humides. Mais il existe des cas d’aéroports, contractés lors de voyages dans des pays où il y a une forte prévalence de la malaria. Bien souvent, lorsqu’un patient est infecté, les symptômes ne surviennent qu’après 8 à 20 jours. Il est donc important, après un voyage, de faire un diagnostic si vous avez des doutes. Il faut savoir que, dans certains cas, le pronostic vital est engagé. Dans ce contexte, Ducray Lenoir s’est associé avec Standard Diagnostics Inc, leader mondial dans le développement et la commercialisation de produits technologiques innovants, pour mettre un “One Step Malaria Rapid Test” à la disposition des Mauriciens », indique Clive Rene, Head of Department chez Ducray Lenoir.
Il s’agit d’un test en une étape, rapide et efficace, qui n’a pas besoin d’analyse de sang ou d’équipements. Il permet la détection du virus dans le sang total humain en une quinzaine de minutes.
L’épidémie de 1867
La malaria se manifeste par une forte fièvre accompagnée de douleurs, notamment des maux de tête et courbatures, mais aussi de troubles digestifs comme les nausées et la diarrhée. Dans les cas plus grave, le patient peut avoir des troubles de la conscience et de la fonction rénale, et peut résulter en un coma ou la mort.
L’île Maurice a connu une violente épidémie en 1867 et a recensé 43 000 morts entre 1866 et 1868 sur une population de 330 000.D’importants travaux d’assainissement ont été menés pour éradiquer l’épidémie, donc la création d’une Malaria Unit. Le nombre de cas est passé de 48 000 en 1948 à 6 000 en 1950.
Source : http://health.govmu.org