MaladiesMaladies sexuellement transmissibles

Les différentes maladies sexuellement transmissibles

Outre le sida, il existe plusieurs autres maladies sexuellement transmissibles. Parmi, on retrouve l’hépatite B, la syphilis, les verrues et mycoses génitales. Le Dr Anjiv Ramdhany, généraliste, se penche sur les différents causes, traitements et préventions.

Les maladies sexuellement transmissibles sont des infections susceptibles de se transmettre lors des rapports.

L’hépatite B

Virus très dangereux, l’hépatite B peut avoir des répercussions graves sur la santé. « L’hépatite B n’est pas à prendre à la légère, il fait partie des dix virus les plus redoutables au monde. À Maurice, le taux de mortalité dû à cette maladie est de 13.2 % sur chaque 100 000 personnes, ce depuis 1990 », explique le Dr Anjiv Ramdhany. Dans le monde, en 2015, 887 000 morts ont été causées par cette maladie et, selon les estimations, environ 257 millions de personnes à travers le monde vivent avec ce virus. Les conséquences peuvent être très graves, car cette maladie attaque le foie et peut créer des complications sévères.

Il s’agit d’un virus très contagieux qui se propage le plus souvent par voie sexuelle, mais aussi par voie sanguine, notamment à travers des aiguilles chez les toxicomanes, mais aussi à travers la salive et par d’autres fluides du corps. Pour prévenir cette maladie, il faut sensibiliser les jeunes à avoir des relations sexuelles protégées. Des vaccins sont faits à la naissance pour se protéger de ce virus. Les traitements, eux, incluent la prise de médicaments pour soigner essentiellement le foie.

La syphilis

La syphilis est une autre maladie sexuellement transmissible qui se transmet par les voies vaginales, anales et orales. Elle peut se transmettre de la femme enceinte à son enfant à naître. La bactérie qui est en cause : le Treponema pallidum. À Maurice, le taux de mortalité par année sur chaque 100 000 personnes diminue. Les premiers symptômes apparaissent généralement après 21 jours, selon le médecin généraliste. « Cependant, cela peut varier entre 10 et 90 jours », précise-t-il. Cette maladie peut être détectée par l’apparition d’un chancre, d’une lésion sur la peau et des parties génitales.

« Le système nerveux est aussi affecté par cette maladie, ce qui explique les maux de tête, les sautes d’humeur, ainsi que des déficiences sensorielles. On appelle cela le neurosyphilis », fait ressortir le Dr Amjiv Ramdhany. Il existe aussi la syphilis oculaire qui peut mener à une perte de vue complète. Les traitements existent et comprennent essentiellement des injections. Par contre, le médecin souligne que les dégâts causés avant le traitement sont souvent irréversibles.

Les verrues génitales

Également très contagieuse, la verrue génitale s’attrape dès les premiers contacts avec une personne infectée. Elle se propage également par voies vaginale, anale et orale. « Cette maladie est tellement commune qu’il y a de fortes chances que toutes les personnes sexuellement actives l’attrapent au moins une fois dans leur vie », indique le médecin. La maladie se manifeste après un à trois mois, suivant l’infection. Les lésions qu’elle cause sont souvent indolores.

La maladie doit alors être traitée pour qu’elle ne se propage pas. Ces lésions ne causent pas de démangeaisons, ce qui rend la détection plus compliquée dans certains cas. Pour traiter la maladie, il existe des crèmes, recommandées sur ordonnance. Ces crèmes sont à appliquer pendant une durée déterminée faisant partie du traitement. Pour prévenir cette maladie, une injection est possible et se fait sur les adolescents à partir de 14 ans. Cette injection aide à se protéger de certaines souches du papillomavirus, concernées par la maladie.

Les mycoses génitales

La mycose génitale touche surtout les femmes. Plutôt inconfortable, la mycose entraîne plusieurs gênes chez la femme avec des démangeaisons et des rougeurs. Selon le Dr Anjiv Ramdhany, c’est un champignon qui est la cause de cette infection des organes génitaux. Ce champignon peut être attrapé partout, notamment à la plage, à la piscine ou lors des relations sexuelles. La femme aura ainsi une sensation d’inconfort, puisque la mycose affecte principalement la vulve et le vagin. Des pertes blanches épaisses, mais indolores, peuvent aussi apparaître. Chez les hommes qui souffrent de mycose génitale, la partie la plus affectée est le prépuce et le gland.

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